Interview : L’année 2020 est celle d’une nouvelle route musicale pour KEMAY
- Papa Mystère
- 26 mai 2020
- 4 min de lecture

SOURCE : VARICULTURE
L’artiste part d’une feuille blanche et dévoile un nouveau titre “J’suis piqué”.
Découvrez le clip sans plus attendre !
À travers cette chanson aux sonorités hip-hop et afro, KEMAY est à la recherche d’une perle rare “charismatique comme Michelle Obama”. Mais va t-il la trouver ?
Découvrez l’interview exclusive de l’artiste guadeloupéen !
VARICULTURE : Qui se cache derrière le pseudo kemay ?
KEMAY : Salut à tous les lecteurs de VARICULTURE, merci de me recevoir. Derrière Kémay, c’est tout simplement Mike, un jeune Guadeloupéen, amoureux de la musique depuis l’enfance, qui a grandi dans une famille très portée sur l’Art et la culture.

VARICULTURE : Pourquoi kemay et pas autre chose ?
KEMAY: Il y a une dizaine d’années, quand j’ai enregistré mon premier titre en studio, il me fallait un blaze et je n’avais pas du tout réfléchi à ça à l’époque. Donc quand l’ingé son m’a demandé ce qu’il mettait comme blaze à la fin de la séance d’enregistrement, j’ai pris deux minutes de réflexion, et j’ai trouvé “Kemay”. C’est juste l’inversion des syllabes de mon prénom, rien de bien mystérieux (rires).
VARICULTURE: L’artiste qui vous inspire le plus ? KEMAY: Je ne peux pas dire qu’il y ait un artiste qui m’inspire. En tant qu’amoureux de la musique, j’écoute vraiment de tout. Je peux passer de Kassav le matin au dernier album d’Angèle le soir en ayant écouté du Ninho dans la journée. La musique m’inspire. Après si on doit parler des artistes que j’écoute le plus en ce moment et que tu vas retrouver dans ma playlist quotidienne, je dirai Burnaboy et Wizkid.
VARICULTURE: Qu’est ce ça fait de naître dans un environnement musical ?
KEMAY: Naître dans un environnement musical, c’est ne pas se souvenir du moment où ce rapport à la musique a commencé, c’est se souvenir des moments en famille, quand j’étais petit, où tout le monde danse, tout le monde chante, c’est faire des spectacles de famille avec ses cousins, écouter ses oncles et tantes faire des tierces, des quintes sur des chansons improvisées, c’est jouer au Ka avec ses cousins toute la journée le weekend, et j’en passe.
J’ai la chance d’avoir une famille très artistique et très soudée. Elle est la base de ce que je suis.
VARICULTURE : Êtes vous heureux de ce que vous avez accompli jusque là ?
KEMAY: Bien sûr! Je suis conscient que j’ai la chance de développer ma passion et de l’amener le plus loin possible, jusqu’en Afrique! C’est ouf!
Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir vibrer à travers une passion. Souvent, même pour ceux qui en ont une, c’est pas donné à tous de pouvoir la matérialiser et la partager avec les autres.
Je suis donc heureux et très reconnaissant, même si ce n’est que le début.
VARICULTURE: Quelle est la chose la plus folle que vous ayez fait dans votre carrière ?
KEMAY: J’ai eu la chance de faire par deux reprises la 1ère partie de concerts d’AdmiralT, un des artistes majeurs aux Antilles
Ce sont vraiment deux dates que je n’oublierai jamais, car passer avant un tel artiste, ce n’est pas une mince affaire (rires).
Mais tout s’est très bien passé, le trac avant de monter sur scène s’est transformé en énergie positive et le public était super réceptif.
VARICULTURE: Où vous voyez vous dans 5 ans ?
KEMAY: Dans 5 ans, je me vois déjà en vie et en bonne santé, car sans ça y’a plus rien (rires). Ensuite, je me vois préparant de nouveaux projets musicaux avec mon équipe afin de continuer à pousser notre musique le plus loin possible.
VARICULTURE: Qu’est ce qui vous ferait le plus plaisir en ce moment ?
KEMAY: En ce moment, j’aimerais que le Corona Virus disparaisse (rires).
Autrement, un bon bain de mer aux Antilles, je kifferais !
VARICULTURE: L’histoire derrière “j’suis piqué” est-ce ce que vous vivez actuellement ou c est juste pour le business ? KEMAY: “J’suis piqué” part d’une réelle expérience que j’ai vécue, ce n’est pas juste pour le business (rires). J’ai fait la connaissance d’une meuf il y a quelques temps, et elle m’a piqué, j’étais totalement sous le charme. Malheureusement, elle était en couple, donc je me suis pris un gentil petit râteau…mais bien comme il faut quoi (rires). Après, c’est un projet qui me tient beaucoup à cœur parce que de base, j’étais quelqu’un d’assez pudique. Pour moi, exprimer mes sentiments, c’était toujours très compliqué, tant avec mes proches que dans mes relations amoureuses. Pour moi dire “je t’aime”, c’était quasiment impossible. Donc je peux dire que la musique m’a sauvé. En effet, quand on regarde ce que je faisais avant, j’étais beaucoup plus dans l’humour, dans la dérision, et donc je pouvais me cacher derrière ça. Avec “J’suis piqué”, c’est tout autre chose! Quand on regarde le scénario du clip, tout tourne autour de la figurante et moi. Je ne pouvais plus me cacher donc j’ai dû aller au-delà de cette pudeur maladive qui m’empêchait d’évoluer en tant qu’artiste, mais également en tant qu’homme. Je suis reconnaissant également envers mon équipe, notamment Joboy avec qui je travaille depuis peu, qui m’a énormément conseillé. Je pense aussi à LENNY CARTER qui a réalisé le clip, et Claude CABIT (CHABINE PROD) qui nous accompagne et qui nous fait confiance. “J’suis piqué” est disponible partout, sur les plateformes numériques, sur youtube, donc n’hésitez pas à visionner le clip, à aller streamer. Merci à tous ceux qui me suivent, qui partagent ma musique, et merci à tous ceux qui vont nous rejoindre. Ce n’est que le début! On est ensemble la famille.
VARICULTURE: Quels conseils pourrez-vous donner à une personne qui veut se lancer dans la musique et qui sait pas où commencer ? KEMAY: Je lui dirais que le travail paye, donc si cette personne aime vraiment la musique, de travailler sans relâche, de s’entourer de personnes compétentes qui veulent aussi travailler sans relâche et de ne pas avoir froid aux yeux, car quand on y met du cœur et de la sincérité, je pense que tout est possible. Merci VARICULTURE de m’avoir reçu, gros big up à vous !
SOURCE : VARUCULTURE
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